#Sobriété Énergétique
Face à la crise climatique et à la hausse des prix de l'énergie, la sobriété énergétique n'est plus une question de choix. En effet, selon l’Insee, les tensions sur les marchés mondiaux de l’énergie sont apparues avec la reprise après la récession due à l’épidémie de Covid-19 et ont été amplifiées par les conséquences de la guerre en Ukraine. Cette situation pèse aussi bien sur les citoyens, que sur les États et les entreprises. Les ménages se trouvant déjà en situation de précarité énergétique risquent d’être les plus exposés.
L’enjeu de la sobriété énergétique n’est pas nouveau. En effet, plusieurs acteurs de la transition écologique préconisent déjà un modèle de sobriété qui repose sur la qualité, le partage, la lutte contre les gaspillages et une consommation plus durable. Au-delà d’une contrainte à court terme, il s’agit d’un nouveau modèle de prospérité à inventer ensemble. C’est également une nécessité majeure pour répondre à l’urgence climatique et la loi énergie-climat a fixé un objectif de réduction de 40% de la consommation d’énergies fossiles (par rapport à 2012) d’ici 2030.
Face à l’urgence de la fin du mois et à celle de la nécessité de lutter contre le dérèglement climatique, la sobriété énergétique est aujourd’hui prônée aussi bien par les pouvoirs publics que par de nombreux acteurs du secteur privé. Elle représente aussi une opportunité pour l’innovation, l’emploi et la transformation des entreprises. Enfin, elle est voulue par les Français puisque 58% d’entre eux se déclarent favorables à la réduction de leur consommation d’énergie, tout en recherchant les meilleures solutions pour y parvenir.