C’est le pourcentage d’écart de salaire moyen entre les hommes et les femmes et ça ne s’arrête pas là.
Sensibiliser à l’égalité et au respect des femmes, en particulier dès le plus jeune âge, mieux respecter leur liberté de choix, déconstruire les stéréotypes professionnels et inciter les femmes à investir certains secteurs commes les sciences ou la tech, lutter contre les inégalités salariales, agir davantage contre le sexisme en milieu professionnel, garantir une meilleure prise en charge pour les femmes victimes de violence, éradiquer la “culture du viol”, lutter contre la précarité menstruelle, lutter contre les violences médicales et obstétricales… Ce plan d'actions répond aux priorités citoyennes exprimées par près de 260 000 participants à la consultation menée sur la plateforme Make.org, du 7 mars au 18 mai 2022.
Il s’inscrit dans le cadre de la Grande Cause Inégalités Femmes, lancée par Make.org avec Rothschild & Co, Universal Music France, LVMH, Clear Channel France, Cdiscount, avec le soutien d’EY et en partenariat avec le Ministère chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances et le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes. Ces 8 projets seront mis en œuvre et déployés sur l’ensemble du territoire, au cours des deux prochaines années, de mars 2023 à mars 2025, par Make.org Foundation.
“Il faut sensibiliser dès le plus jeune âge aux notions de "charge mentale", de pression émotionnelle et de violence physique / psychologique” - Marine, 28 ans
Les stéréotypes de genre constituent un obstacle à la réalisation des choix individuels et favorisent la discrimination fondée sur le genre :
Porteur : The Wonders
Contributeur : Talentis, Rothschild & Co, Universal Music France, EY
“Il faut éduquer les filles et les garçons à l’égalité des sexes dès le plus jeune âge pour que tous aient les mêmes opportunités de réussite” - Ingénieuses de l'ENSI Poitiers
Dès leur naissance, les enfants sont exposés à des codes genrés qui vont les influencer dans leurs représentations, leurs jeux, leurs préférences et leurs choix, à travers leurs familles et les médias qu’ils consomment
Pour promouvoir une éducation égalitaire entre filles et garçons, il est important de leur permettre d’analyser ces codes dans le cadre scolaire. L’encadrement et l’implication des professeurs formés à ces enjeux sont également nécessaires dans ce processus.
Porteur : le CLEMI
Contributeurs : Réseau Canopé, Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, Les Nouvelles News, TV5 Monde, Union des Marques, Défenseur des droits, Causette, Glénat, Kimane, Phosphore, Astrapi, Okapi, Philibert
“Il faut inciter les femmes à se former aux métiers d’avenir (data, ingénieurs, énergies,..)” - Clémence, 40 ans
Les femmes sont largement sous-représentées dans le milieu de la tech, alors que ce secteur est en plein développement.
Cette mixité déséquilibrée soulève de nombreuses problématiques : biais de genre dans la conception de solutions technologiques conçues presque exclusivement par des hommes, auto-censure des femmes (maths), inégalités salariales…
Porteur : 50inTech
Contributeurs : Universal Music France, Clear Channel, Cdiscount, EY
“Il faut aider les femmes battues à acquérir très rapidement une autonomie financière pour les aider à partir” - Louis, 34 ans
Les violences économiques se traduisent par un contrôle financier au quotidien qui peut aller jusqu’à la dépossession totale des moyens d’autonomie de la femme.
Contributeurs : Notari'elles, Léa Solidarité Femmes
“Il faut que la police accorde plus d’importance aux messages, mails et SMS qu’une femme reçoit d’un homme qu’elle accuse de violences” - Stéphanie
La violence conjugale est complexe, évolutive et protéiforme (économique, psychologique, physique); d’où la difficulté d’en prendre conscience, et d’en sortir (peur d’en parler, appréhension de porter plainte, minimisation du phénomène, retournement de la culpabilité, recueil et sécurisation des preuves difficile,...)
Porteur : France Victimes
Contributeurs : Ministère chargé de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, Ministère de la Justice, Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, Fondation Afnic, Accenture, L’Oréal, Share It, Facebook, Wavestone, Devoteam
« Il faut dénoncer la culture du viol et la culture de l'inceste, celle-ci est le socle d'un patriarcat dominateur et destructeur des droits » - Marie, 68 ans
Il existe un sexisme ambiant, caractérisé et intégré dans les établissements de l’enseignement supérieur (traditions étudiantes, soirées, ambiance “viriliste”, stéréotypes et orientations professionnelles, …), qui impacte sur la vie professionnelle (continuum de violences sexistes et sexuelles).
50 établissements labellisés, soit 40 000 étudiants formés en moyenne sous 3 ans
en cours d'identification
“Il faut créer plus de connaissance sur la santé des femmes (santé sexuelle), véritable enjeu de santé publique !” - Règles Elémentaires
Les règles restent encore aujourd’hui un sujet peu traité, voire tabou, et peuvent constituer un frein dans la vie des jeunes. D’où la nécessité de proposer une éducation menstruelle pour toutes et tous afin d'en finir avec le tabou des règles et de prévenir la précarité menstruelle des plus jeunes.
Porteur : Règles Élémentaires
Contributeurs : Clear Channel France
« Il faut créer plus de connaissances sur la santé des femmes (santé sexuelle, gynécologique et menstruelle), véritable enjeu de santé publique ! » - Règles Elémentaires
Depuis 2019, la Haute Autorité en Santé recommande le dépistage systématique des patientes pour savoir si elles ont subi ou subissent des violences, même en l’absence de signe d’alerte.
Les soignants sont des interlocuteurs privilégiés pour les femmes, ce qui justifie leur rôle dans le repérage des violences. Il est donc nécessaire de sensibiliser et former les professionnels de santé à la détection et à l’orientation des victimes.
Porteur : Ouvrir la voix