Grande cause Make.org
Résultats

Comment lutter contre toutes les inégalités subies par les femmes ?

Consultation initiée par : Make.org, Rothschild & Co, Universal Music France, le groupe LVMH, Clear Channel et Cdiscount
Avec le soutien de : EY, mécène de Make.org Foundation
En partenariat avec : le Ministère chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, ELLE, Loopsider, le Groupe SOS, Femmes avec, Maydée, Dans le Genre Égales, Laboratoire de l’Egalité, Rêv’Elles, Règles Elémentaires
Fin de la consultation
18 mai 2022
Propositions
2 193
Participants
258 187
Nombre total de votes
579 510 sur 500 000 (117%)
Résultats de la Consultation
Actions

28,5 %

C’est le pourcentage d’écart de salaire moyen entre les hommes et les femmes et ça ne s’arrête pas là.

Une femme debout le poing en l'air regardant fixement l'objectif

Luttons contre toutes formes d’inégalités

Disparités salariales, précarité, discriminations liées au genre, répartition des tâches ménagères…
Si les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent lentement, dans certains domaines elles restent néanmoins globalement criantes.

La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 les a même renforcées et a retardé la date estimée pour parvenir à une égalité femmes-hommes, puisqu’il faudrait encore 136 ans pour parvenir à une parité à l'échelle mondiale (contre 100 ans avant la pandémie).

Les faits

Un éveil des consciences

Les consciences se sont éveillées, grâce notamment aux lois sur la parité et l’égalité professionnelle, ainsi qu’à des mouvements comme #MeToo ou Balance ton porc, et au travail quotidien de milliers de femmes et d’hommes qui combattent ces injustices. Ainsi, l’écart du taux d’activité entre les femmes et les hommes s’est considérablement réduit. Les femmes sont aussi de plus en plus présentes dans la vie politique française. A l’Assemblée nationale, la part des femmes qui y siègent est passée de de 18,5% à 38,7% en l’espace de dix ans.

Mais un long chemin reste à parcourir

Cependant, à l’aube de l’élection présidentielle de 2022, et alors que l’égalité femmes-hommes a été définie comme grande cause de l’actuel quinquennat, le chemin à parcourir est encore long : 28,5% des femmes perçoivent en moyenne une rémunération inférieure à celle des hommes₁, près de 70% des bénéficiaires des aides alimentaires sont des femmes₂, près de 3/4 des femmes estiment s’impliquer davantage dans les tâches domestiques que leur conjoint₃…

Quatre ans après avoir lancé la Grande Cause Stop aux violences faites aux femmes, qui a réuni plus de 400 000 participants, 70 organisations (associations, entreprises, médias, institutions), et fait émerger 4 actions à impact décisif*, Make.org souhaite continuer à agir en faveur des droits des femmes.

Parce qu’il s’agit d’un sujet essentiel pour notre société, Make.org a décidé d’unir les parties prenantes et les forces de la société civile pour lancer, avec Rothschild & Co, Universal Music France, le groupe LVMH, Clear Channel, Cdiscount et avec le soutien de EY, mécène de Make.org Foundation, la Grande Cause "Stop Inégalités Femmes". Celle-ci débutera par une vaste consultation autour de la question “Comment lutter contre toutes les inégalités subies par les femmes ?”, ayant pour objectif de faire ressortir les priorités des Françaises et des Français.
Make.org invitera les citoyennes et citoyens ayant participé à la consultation, ainsi que l’ensemble de ses partenaires, à une concertation sous forme d’ateliers pour transformer les idées prioritaires issues de la consultation en pistes d’actions concrètes. Ces actions seront incubées, développées, financées puis expérimentées sur le terrain et déployées à l’échelle nationale.

Quelques chiffres

70%

des bénéficiaires des aides alimentaires sont des femmes₂

73%

des femmes estiment faire plus de tâches domestiques et ménagères que leur conjoint

800

milliards

C’est la perte de revenus subie par les femmes du monde entier suite à la crise du Covid-19, soit plus que le PIB combiné de 98 pays₄

30%

des femmes salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail₅

1/4

femme

Plus d’un quart des femmes actives sont à temps partiel₆

Les étapes clés

  • du 7 mars au 18 mai 2022Consultation citoyenne
    les citoyens sont invités à répondre à la question "Comment lutter contre toutes les inégalités subies par les femmes ?"
  • septembre 2022 à février 2023Concertation
    Les citoyens et l'ensemble des partenaires de la Grande Cause transforment les idées plébiscitées en actions concrètes lors d'ateliers et via une plateforme de concertation en ligne
  • Mars 2023Lancement des actions !
    à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes

La coalition

LES PARTENAIRES FONDATEURS

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LES PARTENAIRES MÉCÈNES DE MAKE.ORG FOUNDATION

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Le contexte
Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent lentement mais elles restent globalement criantes : disparités salariales, précarité, discriminations liées au genre, répartition des tâches ménagères, …Aujourd’hui, il est temps de dépasser l'éveil des consciences pour aller vers l'action commune. C’est pourquoi, quatre ans après la Grande Cause Stop aux violences faites aux femmes, Make.org a réuni les forces de la société civile pour lancer la Grande Cause Stop Inégalités Femmes, qui commence par une consultation accessible à toutes et tous autour de la question “Comment lutter contre toutes les inégalités subies par les femmes ?”.

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Obtenez le rapport complet
Pour obtenir le rapport d’analyses complet de cette consultation, merci de bien vouloir nous contacter à l’adresse : contact@make.org
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Les 17 grandes idées approuvées par les citoyens
À leur arrivée sur la plateforme, les propositions citoyennes sont regroupées en grandes idées exprimant des solutions similaires. Pour classer ces idées, l’algorithme Make.org tient compte des votes « pour » et « contre » et des mentions « coup de », « banalité », « surtout pas ! »  et « réaliste ».
Axe 1 : Sensibilisation et représentations
Sensibiliser à l’égalité et au respect des femmes, en particulier dès le plus jeune âge
96% D’accord
Coup de cœur 34%    Réaliste 27%
Mieux respecter la liberté de choix des femmes
92% D’accord
Coup de cœur 31%    Réaliste 26%
Réhabiliter la place et l’influence des femmes dans l’histoire, la culture et les sciences
86% D’accord
Coup de cœur 23%    Réaliste 25%
Déconstruire les stéréotypes de professions et inciter les femmes à investir certains secteurs
92% D’accord
Coup de cœur 26%    Réaliste 32%
Axe 2 : Violences sexistes et sexuelles
Garantir une meilleure prise en charge pour les femmes victimes de violences
97% D’accord
Coup de cœur 31%    Réaliste 31%
Éradiquer la culture du viol
91% D’accord
Coup de cœur 26%    Réaliste 29%
Alourdir les peines pour les agresseurs
96% D’accord
Coup de cœur 33%    Réaliste 29%
Lutter davantage contre le harcèlement de rue
94% D’accord
Coup de cœur 28%    Réaliste 27%
Axe 3 : En entreprise
Lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes
95% D’accord
Coup de cœur 27%    Réaliste 29%
Agir davantage contre le sexisme en milieu professionnel
93% D’accord
Coup de cœur 23%    Réaliste 28%
Faciliter l’accès à l’emploi pour les mères grâce notamment au développement des modes de garde d’enfants
88% D’accord
Coup de cœur 18%    Réaliste 31%
Mieux accompagner les femmes menacées de grande précarité
88% D’accord
Coup de cœur 17%    Réaliste 30%
Axe 4 : Santé et soins
Améliorer l'accès aux soins et aux pratiques contraceptives pour les femmes
92% D’accord
Coup de cœur 24%    Réaliste 31%
Lutter contre la précarité menstruelle
93% D’accord
Coup de cœur 39%    Réaliste 26%
Lutter contre les violences médicales et obstétricales
89% D’accord
Coup de cœur 20%    Réaliste 29%
Axe 5 : Parentalité
Favoriser l'implication des pères dans le parcours parental
87% D’accord
Coup de cœur 20%    Réaliste 29%
Axe 6 : Institutions
Interdire la présence d’hommes accusés de violences sexistes et sexuelles en politique
83% D’accord
Coup de cœur 29%    Réaliste 25%

La cartographie du débat


Les propositions les plus controversées
Les propositions “controversées” témoignent d’un clivage important au sein de la société : elles recueillent globalement autant d’adhésion forte que de net rejet.
Giffard
Il faut interdire les jouets et habits genrés dès la naissance pour tous les enfants. Ce marketing sépare les enfants selon leur genre
33% D'accord

47% Pas d'accord
André
Il faut éduquer obligatoirement les filles aux sports de combat, les agresseurs potentiels ne comprenant que la force
38% D'accord

33% Pas d'accord
Camille
Il faut imposer aux entreprises 50% de femmes à chaque échelon hiérarchique, avec le même salaire au même niveau dans toutes les entreprises
42% D'accord

38% Pas d'accord
Alexis
Il faut rendre à la femme son honneur de mère et créer un salaire maternel ainsi que de meilleures formations
43% D'accord

35% Pas d'accord
Coline
Il faut que les lois concernant l'IVG et le corps des femmes ne soient votées que par des assemblées de femmes
36% D'accord

47% Pas d'accord
Mathilde
Il faut changer la langue française, supprimer "le masculin l'emporte", par exemple avec un vrai neutre. Le langage structure la pensée!
32% D'accord

47% Pas d'accord

Participation par genre

Participation par âge

Participation par région

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Le plan d'actions de la société civile

Sensibiliser à l’égalité et au respect des femmes, en particulier dès le plus jeune âge, mieux respecter leur liberté de choix, déconstruire les stéréotypes professionnels et inciter les femmes à investir certains secteurs commes les sciences ou la tech, lutter contre les inégalités salariales, agir davantage contre le sexisme en milieu professionnel, garantir une meilleure prise en charge pour les femmes victimes de violence, éradiquer la “culture du viol”, lutter contre la précarité menstruelle, lutter contre les violences médicales et obstétricales… Ce plan d'actions répond aux priorités citoyennes exprimées par près de 260 000 participants à la consultation menée sur la plateforme Make.org, du 7 mars au 18 mai 2022. 

Il s’inscrit dans le cadre de la Grande Cause Inégalités Femmes, lancée par Make.org avec Rothschild & Co, Universal Music France, LVMH, Clear Channel France, Cdiscount, avec le soutien d’EY et en partenariat avec le Ministère chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances et le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes. Ces 8 projets seront mis en œuvre et déployés sur l’ensemble du territoire, au cours des deux prochaines années, de mars 2023 à mars 2025, par Make.org Foundation.

Les 8 actions, structurées en 5 axes

Sensibilisation et représentations

La Fresque de l'Équité

Faire prendre conscience au plus grand nombre des causes et conséquences des inégalités femmes-hommes à toutes les étapes de la vie grâce à la création et l'animation d'une communauté citoyenne à travers une fresque, accessible, ludique et collaborative.
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La proposition citoyenne

“Il faut sensibiliser dès le plus jeune âge aux notions de "charge mentale", de pression émotionnelle et de violence physique / psychologique” - Marine, 28 ans

La problématique

Les stéréotypes de genre constituent un obstacle à la réalisation des choix individuels et favorisent la discrimination fondée sur le genre :

  • 99 % des femmes qui ont déjà été victimes d’un acte ou commentaire sexiste au moins une fois dans leur vie en France (rapport HCE 2021)
  • Il n’y a que 6% de femmes dans les manuels scolaires, contre 94% de d’hommes (Care France 2013, Centre Hubertine Auclert)
Objectif
  • 15 000 fresques réalisées en 2025
  • 300 000 personnes formées à la Fresque sur les 3 prochaines années.
Les acteurs engagés

Porteur : The Wonders

Contributeur : Talentis, Rothschild & Co, Universal Music France, EY

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Zéro Cliché

Mobiliser les élèves de la maternelle au lycée et leurs professeurs afin de concevoir et diffuser des productions médiatiques (articles, blogs, émissions télé ou radio, podcasts, reportages photos, dessins de presse, affiches etc.) pour analyser et ainsi lutter contre les stéréotypes sexistes dans la vie quotidienne.
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La proposition citoyenne

“Il faut éduquer les filles et les garçons à l’égalité des sexes dès le plus jeune âge pour que tous aient les mêmes opportunités de réussite” - Ingénieuses de l'ENSI Poitiers

La problématique

Dès leur naissance, les enfants sont exposés à des codes genrés qui vont les influencer dans leurs représentations, leurs jeux, leurs préférences et leurs choix, à travers leurs familles et les médias qu’ils consomment 

  • La construction des stéréotypes de genre se fait avant l’âge de 4 ans (IGAS, 2012)
  • 50% c’est le temps que les filles entre 10 et 14 ans consacrent en plus que les garçons au travail domestique. (Care France 2020, Centre Hubertine Auclert, HCE)
  • Dans les manuels de lecture de CP, les femmes ne représentent que 40% des personnages et dans 70% de leurs apparitions elles sont cantonnées au ménage ou à la cuisine (HCE, 2017)
  • 13 % des femmes et 34 % des hommes pensent que « les poupées c’est pour les filles et les camions pour les garçons »  (HCE, 2023)

Pour promouvoir une éducation égalitaire entre filles et garçons, il est important de leur permettre d’analyser ces codes dans le cadre scolaire. L’encadrement et l’implication des professeurs formés à ces enjeux sont également nécessaires dans ce processus. 

Objectif
  • 20 000 jeunes inscrits au concours Zéro Cliché
  • 2 000 productions soumises au jury à l’échelle nationale
  • 1 000 enseignants formés/sensibilisés aux enjeux de l'égalité à travers l'éducation aux médias et à l'information.
Les acteurs engagés

Porteur : le CLEMI

Contributeurs : Réseau Canopé, Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, Les Nouvelles News, TV5 Monde, Union des Marques, Défenseur des droits, Causette, Glénat, Kimane, Phosphore, Astrapi, Okapi, Philibert

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En entreprise

Mentorat Femmes & Tech

Permettre aux femmes d'être accompagnées par un mentor ad-hoc pour l’orientation, la rétention et/ou la reconversion dans le monde de la Tech tout au long de leur parcours professionnel, via un matching optimisé par l'algorithme 50intech.
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La proposition citoyenne

“Il faut inciter les femmes à se former aux métiers d’avenir (data, ingénieurs,  énergies,..)” - Clémence, 40 ans

La problématique

Les femmes sont largement sous-représentées dans le milieu de la tech, alors que ce secteur est en plein développement.  

  • Les femmes ne représentent que 17 % du secteur en 2022 (étude GenderScan, 2022)
  • 1 femme sur 2 quitte la tech après 35 ans pour des raisons de discriminations au travail (rapport d’Accenture et de Girls Who Code, 2020)
  • L’ambition gouvernementale est de former 400 000 expertes et experts du numérique afin de couvrir les besoins estimés pour 2030 (Assises de la féminisation des métiers et filières du numérique, 2023)

Cette mixité déséquilibrée soulève de nombreuses problématiques :  biais de genre dans la conception de solutions technologiques conçues presque exclusivement par des hommes, auto-censure des femmes (maths),  inégalités salariales…

Objectif
  •  15 000 femmes mentorées
  • 10 000 mentors en Europe d’ici 2025
Les acteurs engagés

Porteur : 50inTech

Contributeurs : Universal Music France, Clear Channel, Cdiscount, EY

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Violences sexuelles et sexistes

Stop Violences économiques

Lutter contre les violences économiques subies par les femmes et mieux accompagner les victimes via un dispositif de prévention et de détection de ces violences, co-construit avec les associations spécialisées et les acteurs institutionnels (banques, agences notariales…)
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La proposition citoyenne

“Il faut aider les femmes battues à acquérir très rapidement une autonomie financière pour les aider à partir” - Louis, 34 ans

La problématique

Les violences économiques se traduisent par un contrôle financier au quotidien qui peut aller jusqu’à la dépossession totale des moyens d’autonomie de la femme.

  • Selon les appels au 3919, 20% de femmes appelantes dénoncent des violences économiques au sein de leur couple (Observatoire de la FNSF, 2021)
  • En France, l'écart de patrimoine entre hommes et femmes a quasi doublé. Il est passé de 9 à 15 % entre 1998 et 2015 (INED, 2020)
  • Cinq ans après l'arrivée d'un enfant, les femmes perdent environ 25 % de leurs revenus salariaux (INSEE, 2019)
Objectif
  • 5 000 femmes victimes accompagnées
  • 20 000 femmes sensibilisées
  • 10 000 professionnels formés
Les acteurs engagés

Contributeurs : Notari'elles, Léa Solidarité Femmes


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Mémo de vie

Accompagner chaque année les personnes victimes de violences répétées en facilitant toutes les étapes de sortie des violences grâce à une plateforme gratuite et sécurisée pour sauvegarder des documents et des témoignages
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La proposition citoyenne

“Il faut que la police accorde plus d’importance aux messages, mails et SMS qu’une femme reçoit d’un homme qu’elle accuse de violences” - Stéphanie

La problématique

La violence conjugale est complexe, évolutive et protéiforme (économique, psychologique, physique); d’où la difficulté d’en prendre conscience, et d’en sortir (peur d’en parler, appréhension de porter plainte, minimisation du phénomène, retournement de la culpabilité, recueil et sécurisation des preuves difficile,...)

  • Les plaintes pour violences sexuelles ont augmenté de 33% en 2021 (Ministère de l'Intérieur)
  • Une femme fait en moyenne 5 allers et retours avant de partir définitivement de son domicile conjugal (3919)
Objectif
  • 100 000 visiteurs de la plateforme
  • 10 000 comptes créés d’ici 2025
Les acteurs engagés

Porteur : France Victimes

Contributeurs : Ministère chargé de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, Ministère de la Justice, Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, Fondation Afnic, Accenture, L’Oréal, Share It, Facebook, Wavestone, Devoteam

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Label Enseignement supérieur engagé contre le sexisme

Permettre aux universités et aux grandes écoles de mettre en place des actions qualitatives et homogènes pour lutter contre le sexisme dans l'enseignement supérieur via un label national et unique.
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La proposition citoyenne

« Il faut dénoncer la culture du viol et la culture de l'inceste, celle-ci est le socle d'un patriarcat dominateur et destructeur des droits » - Marie, 68 ans

La problématique

Il existe un sexisme ambiant, caractérisé et intégré dans les établissements de l’enseignement supérieur (traditions étudiantes, soirées, ambiance “viriliste”, stéréotypes et orientations professionnelles, …), qui impacte sur la vie professionnelle (continuum de violences sexistes et sexuelles).

  • 1 étudiante sur 20 a été victime de viol et 1 sur 10 de violence sexuelle dans le cadre de ses études supérieures. 
  • 58% des étudiant(e)s ont été victimes ou témoins des violences sexistes verbales (Observatoire des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur et Baromètre 2021 initiative #StOpE).
Objectif

50 établissements labellisés, soit 40 000 étudiants formés en moyenne sous 3 ans

Les acteurs engagés

en cours d'identification

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Label “Bien dans ma fête”

Lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans les cadres festifs (soirées, festivals, boîtes de nuit, etc ..) de façon qualitative et homogène au niveau national grâce à l’organisation d’assises nationales réunissant les différents acteurs autour de cette thématique et l’instauration d’un label “Bien dans ma fête” garantissant la qualité et les résultats des actions menées.
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La proposition citoyenne

«Il faut que les femmes puissent sortir en ville le soir sans avoir peur de se faire accoster, siffler, violer, embêter» - Name

La problématique

Les violences sexistes et sexuelles sont encore très présentes dans le milieu festif, qui réunit de nombreuses personnes - qui souvent consomment de l’alcool et/ou des psychotropes - , dans un même endroit. 

  • 60% des femmes interrogées déclarent avoir déjà été victimes de violences sexuelles dans des établissements festifs. (Consentis, 2018)
  • 35% des personnes qui déclarent avoir subi des violences sexuelles en milieu festif n’en ont parlé à personne. Seulement 7% en ont informé les organisateur·ices et 2% les ont déclarés à la police. (YouGov, 2018)
  • Près des ⅔ des femmes se sentent en insécurité si elles se retrouvent seules dans un établissement festif (vs 10% des garçons). Les VSS sont en tête des motifs (60%). (Consentis, 2018)
Objectif
  • 1 journée nationale organisée
  • 10 festivals majeurs labellisés soit plus de 4 millions de festivaliers sensibilisés
  • 50 établissements de la nuit labellisés.
Les acteurs engagés

Consentis (porteur?), ActRight (porteur?), Label et la fête (porteur?), CNM, Universal Music (prescripteur)

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Santés et soin

Parlons Règles

Éduquer et briser les tabous des règles auprès des 8-14 ans et des encadrants (parents & enseignants) via le développement d'une plateforme de référence d'information / d'éducation menstruelle proposant des contenus exhaustifs, vérifiés et adaptés.
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La proposition citoyenne

“Il faut créer plus de connaissance sur la santé des femmes (santé sexuelle), véritable enjeu de santé publique !” - Règles Elémentaires

La problématique

Les règles restent encore aujourd’hui un sujet peu traité, voire tabou, et peuvent constituer un frein dans la vie des jeunes.  D’où la nécessité de proposer une éducation menstruelle pour toutes et tous afin d'en finir avec le tabou des règles et de prévenir la précarité menstruelle des plus jeunes. 

  • 55% des Français estiment qu’il est inapproprié de parler des règles et 33% avouent ne jamais en parler dans leur quotidien, peu importe avec qui (Ipsos 2021)
  • Près de 60% des Français n’ont reçu aucun enseignement formel sur les règles (Règles Élémentaires)
Objectif
  • 200 000 jeunes informé(e)s et sensibilisé(e)s
  •  + 20% des visiteur(euse)s avec un profil parent ou encadrant
Les acteurs engagés

Porteur : Règles Élémentaires

Contributeurs : Clear Channel France


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Ouvrir la voix

Développer un dispositif d’accompagnement pour les soignant(e)s leur permettant de maîtriser les conséquences médicales des violences faites aux femmes et aux enfants et leur prise en charge, à travers différents médias (vidéo, webinaire, formation courte)
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La proposition citoyenne

« Il faut créer plus de connaissances sur la santé des femmes (santé sexuelle, gynécologique et menstruelle), véritable enjeu de santé publique ! » - Règles Elémentaires

La problématique

Depuis 2019, la Haute Autorité en Santé recommande le dépistage systématique des patientes pour savoir si elles ont subi ou subissent des violences, même en l’absence de signe d’alerte. 

  • 220 000 sont victimes de violences conjugales par an (CVS 2019)
  • 94 000 femmes sont victimes de viols ou tentatives de viols par an soit une femme toutes les 7 minutes (MIPROF) 
  • 10% des Français(e)s ont été victimes d’inceste (CIVIISE)
  • Problème de santé publique des violences faites aux femmes d’ampleur épidémique (Docteure Chan OMS 2013)
  • Seuls 2% des médecins posent la question des violences à leurs patient(e)s (HAS, novembre 2022)

Les soignants sont des interlocuteurs privilégiés pour les femmes, ce qui justifie leur rôle dans le repérage des violences. Il est donc nécessaire de sensibiliser et former les professionnels de santé à la détection et à l’orientation des victimes. 

Objectif
  • 200 000 soignants sensibilisés
  • 20 000 soignants inscrits au webinaire
  • 1 000 soignants formés grâce à la mise en place de 200 formations courtes
Les acteurs engagés

Porteur : Ouvrir la voix

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