Comment améliorer l’insertion professionnelle des personnes condamnées par la justice (formation, emploi, etc.) ?

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Grâce à votre mobilisation, cette consultation a réuni plus de 10 200 participants, qui ont déposé plus de 830 propositions et 135 000 votes. Les résultats sont maintenant en cours d'analyse et seront dévoilés prochainement.

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Agir collectivement pour éviter la récidive des personnes condamnées par la Justice 

Constat 

Aujourd’hui, près de 80 000 personnes sont incarcérées en France. Elles retrouveront la société civile, au moment de leur libération.

Ces personnes, particulièrement en maison d’arrêt, vivent le temps de leur détention dans un contexte de forte surpopulation carcérale. Elles sont majoritairement éloignées de l’emploi en raison d’un faible niveau de qualification, d’un état de santé plus dégradé que celui de la population générale et de difficultés d’accès au logement lors de leur libération.

Ces facteurs, parmi d’autres, génèrent des difficultés significatives de réinsertion professionnelle à l’issue de la période de détention et peuvent favoriser des comportements de récidive.

La récidive des personnes libérées après l’exécution de leur peine est un phénomène observé dans l’ensemble des pays du monde. Toutefois, les études françaises, européennes et internationales, constatent que les personnes bénéficiant d’une activité professionnelle ou de formation pendant leur période d’incarcération présentent un taux de récidive moindre.

En permettant de réduire le taux de récidive, le travail pénitentiaire contribue non seulement à réduire le coût financier de la délinquance, mais également à améliorer la sécurité de l’ensemble de la société : Travail en prison : préparer (vraiment) l'après, Institut Montaigne, févier 2018.

Coûts de la récidive 

L’estimation du coût annuel de la récidive des personnes sortant de prison au cours des douze mois suivant leur libération s’élève à 1,4 milliard d’euros : Étude des impacts économiques de la réinsertion professionnelle et de la récidive des sortants de prison, Atigip / Koreis, 2022.

Au-delà de ses conséquences sur l’engorgement des tribunaux et sur la surpopulation carcérale, la récidive des sortants de prison impose d’autres coûts sociaux très élevés : de nouvelles victimations (coûts directs), des dépenses publiques de police et de justice (coûts de la réponse pénale), mais aussi des dépenses privées de protection et d’assurance par les ménages et les entreprises (coûts d’évitement) : Revue française d’économie, Économie du travail en prison, Benjamin Monnery, Anna Montagutelli et Saïd Souam, 2021).

L’objectif de la consultation

Les programmes de réinsertion professionnelle en détention, axés sur l'acquisition de connaissances et de compétences, s’ils sont adaptés aux besoins des personnes détenues et de qualité, sont indispensables pour permettre la réinsertion en sortie de détention.

Il est nécessaire de rechercher les méthodes et moyens pour rendre plus performant l’accompagnement vers la réinsertion professionnelle des personnes détenues afin de limiter la récidive.

L’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle (Atigip) travaille, depuis sa création en 2018, en faveur de l’insertion professionnelle des personnes faisant l’objet d’un suivi judiciaire, qu’elles soient incarcérées ou non.

Une consultation citoyenne d’envergure nationale est ouverte pour répondre à la question suivante:

Comment améliorer l’insertion professionnelle des personnes condamnées par la justice (formation, emploi, etc.) ?

Impact de la consultation

Les propositions formulées permettront d’envisager de nouvelles solutions en faveur de la réinsertion professionnelle des personnes condamnées par la justice afin d’éviter la récidive.

Les citoyens et les citoyennes sont invité(e)s à s’exprimer en proposant leurs idées et/ou en sélectionnant leurs propositions préférées.

Nous sommes convaincus que les propositions des citoyens et citoyennes peuvent jouer un rôle déterminant en faveur de l’insertion professionnelle des personnes condamnées par la justice.

Les suites de la consultation

Démarche initiée par

En partenariat avec

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Avec le soutien de

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Financée par

Découvrir les résultats de la consultationParticiper à la démarche
grandes étapes
17 septembre 2024

Lancement de la consultation pour recueillir la parole citoyenne

11 novembre 2024

Clôture de la consultation et analyse des résultats

Mi-décembre 2024

Présentation des résultats de la consultation

Quelqueschiffres clés

Près de 80 000 personnes

incarcérées en France qui retrouveront la société civile au moment de leur libération.

1,4 milliard d’euros

L’estimation du coût annuel de la récidive des personnes sortant de prison au cours des douze mois suivant leur libération.

41% des personnes détenues

avaient une activité professionnelle rémunérée (travail pénitentiaire ou formation professionnelle) entre juin 2023 et juin 2024.

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Quelqueschiffres clés

Près de 80 000 personnes

incarcérées en France qui retrouveront la société civile au moment de leur libération.

1,4 milliard d’euros

L’estimation du coût annuel de la récidive des personnes sortant de prison au cours des douze mois suivant leur libération.

41% des personnes détenues

avaient une activité professionnelle rémunérée (travail pénitentiaire ou formation professionnelle) entre juin 2023 et juin 2024.

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Comment Accélérer L’INTÉRÊT général :

L’approche de Make.org par le consensus

Nous avons la conviction que les changements au sein de la société ne peuvent se construire que sur des consensus communs. La démarche de Make.org, dans chacune de nos activités, consiste donc à chercher la part d’adhésion commune sur laquelle l’engagement collectif peut se bâtir. Face à la fragmentation de notre société, c’est en engageant les citoyens autour de ces consensus que nous pourrons réconcilier le corps social, et retrouver notre capacité à traiter nos dissensus.
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