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Grande Cause Make.org : Comment protéger les enfants contre toutes les formes de violences ?

Consultation citoyenne du 23 septembre au 22 novembre 2020
Chaque année, en France, on déplore plusieurs dizaines d’infanticides, des milliers d’enfants subissent des maltraitances, sont victimes d’inceste et de pédocriminalité, de harcèlement, sont délaissés, ou vivent sous le seuil de pauvreté.

Des drames que la crise du Covid-19 a encore aggravés.

Pour mobiliser l’ensemble de la société civile contre ce fléau, Make.org et ses partenaires lancent la Grande Cause pour la Protection de l’Enfance, qui a débuté par une consultation citoyenne nationale.

les faits

Les chiffres sont douloureux, et encore trop méconnus, mais ils reflètent le quotidien de nombreuses victimes : en France, 80 enfants ont été tués en 2018 dans le cadre intrafamilial. Un tous les quatre jours. Plusieurs dizaines de milliers de filles et de garçons subissent chaque année des viols ou tentatives de viols.  700 000 élèves sont victimes de harcèlement scolaire, et plus de la moitié d'entre eux subissent des actes de cyberviolence. Par ailleurs, selon l’Unicef, près de trois millions d’enfants (un sur cinq) vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui constitue également une forme de violence.

La crise du Covid-19 a exacerbé l’ampleur de ces drames, avec une réalité alarmante pendant le confinement : le Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (le numéro 119) a enregistré une augmentation de 56,2% des appels par rapport à 2019. 

C’est pourquoi Make.org, avec la Fondation Kering, la Banque Postale, Wavestone, Mediatransports, Bayard Jeunesse et l’ensemble des associations et médias partenaires, ont lancé la Grande Cause de la société civile pour la Protection de l’Enfance, soutenue par le Secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles, Adrien Taquet

La comédienne Andréa Bescond, co-scénariste et réalisatrice du film “Les Chatouilles”, inspiré des violences sexuelles dont elle a été victime dans son enfance, est la marraine de cette Grande Cause. Le 16 septembre 2020, elle a publié “Et si on se parlait ?” (HarperCollins), trois livres à destination des enfants dès 3 ans, pour leur apprendre à parler des différentes formes de violences.

Et parce que nous sommes convaincus que rien ne se fera sans la participation massive des citoyens, la Grande Cause a commencé par une consultation citoyenne nationale, du 23 septembre au 22 novembre 2020.

En parallèle, Make.org a mené, en partenariat avec Bayard Jeunesse, une consultation spécifiquement conçue pour les enfants et adolescents de 8 à 16 ans.

Les résultats de ces deux consultations permettront, d’une part, de bâtir un plan d’actions de la société civile ; et d’autre part de nourrir les discussions des Etats généraux de l’Enfance.

Il n'est plus temps de s'indigner. Il n'est plus temps d'attendre. Il est plus que jamais temps, en revanche, d’unir nos forces et d'agir collectivement pour lutter contre ce fléau.  

quelques chiffres

1 enfant tué
tous les 4 jours

dans le cadre intrafamilial

700 000 élèves

victimes de harcèlement scolaire

3 millions d'enfants

vivent sous le seuil de pauvreté en France

les grandes étapes

du 23 septembre au 22 novembre 2020

Lancement de la consultation citoyenne
"Comment protéger les enfants contre toutes les formes de violences ?"

Février 2021

Annonce des résultats de la consultation

Mars 2021

Ateliers de transformation : associations, entreprises et citoyens transforment les meilleures propositions citoyennes en actions concrètes

la coalition

les partenaires fondateurs

Groupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le Parisien

les partenaires ASSOCIÉS

Groupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le ParisienFondation Ramsay Santé

GRANDS MÉCÈNES MAKE.ORG FOUNDATION

Groupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le Parisien

les partenaires institutionnels

Groupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le ParisienSecretariat d'état chargé de l'enfance

les partenaires médias

Groupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le ParisienGroupe les Echos Le Parisien

les partenaires experts

Pourquoi cette consultation ?
Chaque année, en France, on déplore plusieurs dizaines d’infanticides, des milliers d’enfants subissent des maltraitances, sont victimes d’inceste et de pédocriminalité, de harcèlement, sont délaissés, ou vivent sous le seuil de pauvreté.

Des drames que la crise du Covid-19 a encore aggravés.

Pour mobiliser l’ensemble de la société civile contre ce fléau, Make.org et ses partenaires lancent la Grande Cause pour la Protection de l’Enfance, qui a débuté par une consultation citoyenne nationale.

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Cette consultation a été initiée avec
Kering
La Banque Postale
Wavestone
Mediatransports
Bayard
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Le contexte
Alors que les violences faites aux enfants sont au cœur de l’actualité, Make.org et ses partenaires, ont mené, du 23 septembre au 22 novembre 2020, une consultation nationale autour de la question “Comment protéger les enfants contre toutes les formes de violences ?”. Les priorités exprimées par les citoyens lors de cette consultation permettront de bâtir un plan d’actions pour lutter concrètement contre ce fléau.
Chiffres-clés
70 923
participants
4 293
propositions
508 536
votes
Le TOP 11 des idées plébiscitées, regroupées en 4 Axes
À leur arrivée sur la plateforme, les meilleures propositions des citoyens sont regroupées en grandes idées qui structurent la consultation. Pour classer ces idées, l’algorithme Make.org tient compte des votes « pour » et « contre » ainsi que des mentions « coup de », « réaliste », « banalité » et « surtout pas ! ».
Axe 1 : Procédures judiciaires et sanctions
Améliorer le suivi judiciaire des enfants
91% D’accord
Coup de cœur 25%    Réaliste 26%
Faire évoluer la loi sur les violences sexuelles et l’inceste
90% D’accord
Coup de cœur 40%    Réaliste 28%
Axe 2 : Détection, signalement
Former toute personne destinée à travailler auprès d'enfants à détecter les signes de violence
94% D’accord
Coup de cœur 20%    Réaliste 26%
Favoriser la prise de parole des enfants et les écouter davantage
91% D’accord
Coup de cœur 16%    Réaliste 25%
Améliorer les processus et les outils de détection et de signalement des violences
87% D’accord
Coup de cœur 30%    Réaliste 26%
Axe 3 : Sensibilisation, prévention
Sensibiliser les enfants, notamment à l'école
93% D’accord
Coup de cœur 25%    Réaliste 25%
Mieux sensibiliser et protéger face aux cyberviolences
91% D’accord
Coup de cœur 16%    Réaliste 27%
Sensibiliser l’ensemble de la population sur les violences infantiles et briser le tabou de l’inceste
90% D’accord
Coup de cœur 27%    Réaliste 21%
Axe 4 : Prise en charge
Améliorer la prise en charge psychologique et matérielle des victimes
92% D’accord
Coup de cœur 33%    Réaliste 22%
Améliorer le fonctionnement de la Protection de l'Enfance
91% D’accord
Coup de cœur 19%    Réaliste 30%
Mieux prendre en charge et accompagner les personnes violentes ou à risque
91% D’accord
Coup de cœur 15%    Réaliste 26%
La cartographie du débat
Les thèmes plébiscités 
Les acteurs cités
Les types de violences
Les thèmes plébiscités 
Les acteurs cités
Les acteurs cités
Les types de violences
Ça chauffe ! Les idées les plus controversées
Les idées “controversées” témoignent d’un clivage important au sein de la société : elles recueillent globalement autant d’adhésion forte que de net rejet.
La mise en place d’un permis autorisant à avoir un enfant
D'accord 31%    Pas d'accord 49%    Neutre 20%
La mise en place d’un suivi obligatoire pour tous les parents
D'accord 42%    Pas d'accord 34%    Neutre 24%
La place des grands-parents au sein de la famille
D'accord 45%    Pas d'accord 33%    Neutre 22%
L’application de sanctions comme la stérilisation ou la castration chimique.
D'accord 46%    Pas d'accord 34%    Neutre 20%
Le rétablissement de la peine de mort
D'accord 38%    Pas d'accord 45%    Neutre 17%
L’interdiction d’accès de certains sites et réseaux sociaux
D'accord 41%    Pas d'accord 35%    Neutre 24%
Qui a participé à cette consultation ?
Répartition des participants par région
Répartition par âge
Répartition des participants par genre
Répartition des participants par région 1/2
Répartition des participants par région 2/2
Participation par âge
Une majorité de femmes
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Le plan d'actions de la société civile

Le 23 septembre 2021, Make.org et ses partenaires ont dévoilé le plan d’actions de la Grande Cause pour la protection de l’enfance.

Lutter contre la haine en ligne, sensibiliser les enfants au pouvoir de la parole, proposer une aide à la parentalité, former les professionnels de santé au repérage des violences, créer des salles d’audition pour enfants… Ce plan d’actions totalement inédit suit le parcours chronologique des violences, depuis la prévention jusqu’aux sanctions, en passant par la prise en charge des victimes et également des auteurs de violences.

Les 10 actions se fondent sur les propositions plébiscitées par les citoyens lors d’une grande consultation menée du 23 septembre au 22 novembre 2020. Cette consultation, initiée par Make.org avec Wavestone, Kering Foundation, La Banque Postale, Bayard Jeunesse, Mediatransports et Wavestone, soutenue par le Secrétariat d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles et en partenariat avec plus de 60 associations et startups, a rassemblé plus de 70 000 participants. Ces 10 actions seront mises en œuvre et déployées sur l’ensemble du territoire au cours des deux prochaines années.

Les 9 actions, structurées autour de 4 axes

Sensibilisation, prévention

Premières fois

Offrir aux jeunes adolescents un espace de ressources et de discussion sur les thèmes de la violence, de l’amitié et des relations familiales pour permettre une libération de la parole pour briser les tabous, prendre conscience des comportements abusifs, et recevoir du soutien et de l'écoute.
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La proposition citoyenne

“Il faut faire plus de prévention dans les écoles sur l’ensemble des sujets: agressions physiques, morales, sexuelles, l’emprise…” - Quentin

La problématique

Les premières relations amoureuses, amicales, les premières difficultés familiales ainsi que les violences à l'école sont tout autant de difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes adolescents. Il est essentiel de les aider à en parler et de les accompagner sur ces nombreux sujets pour lesquels leur entourage a souvent du mal à fournir les bonnes réponses. Cette espace de discussion pourra les aider à prendre conscience des comportements abusifs et des violences dont ils peuvent être victimes afin de les rediriger vers les structures compétentes pour les prendre en charge.

Objectif
  • 20 000 adolescents visitent le site d’ici à fin 2023

Résultats

  • 7 000 visiteurs depuis le lancement en avril 2023, soit 1000 visites par mois
Les acteurs engagés
  • Porteur : association En AvantToute(s)
  • Mise en production du Site : Astek
  • Soutien Financier : Kering Foundation, Fondation Crédit Agricole et Prix Atout Soleil, le fond de dotations de Nos Epaules et nos Ailes, la CIIVISE, Fondation Aésio, Scouts Guides de France, le ministère des solidarités et de la santé, le Secrétariat d'état chargé de l'enfance et des familles.
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Clépsy

Soutenir le développement de la plateforme de ressources en ligne Clépsy, lancée par le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CHU Robert Debré à Paris, pour aider les parents à mieux appréhender les troubles de leurs enfants et promouvoir une approche pragmatique de l’éducation non violente.
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La proposition citoyenne

“Il faut apprendre aux parents qu’il n’est pas honteux de demander de l’aide, au contraire… au médecin de famille ou tout autre instance” Michelle

La problématique

43% des parents estiment avoir des difficultés à élever leur enfant. Dans ce contexte, il est essentiel de mettre à disposition des ressources scientifiques pour accompagner les parents, afin de les aider à appréhender les troubles neurodéveloppementaux de leurs enfants et de favoriser une éducation sans violence.

Objectif

Accompagner 2 millions parents sur les questions de parentalité d'ici la fin 2023.

Résultats

20 000 visiteurs par mois sur le site Clépsy depuis le lancement de la nouvelle version de la plateforme.

Les acteurs engagés

  • Porteur : L'équipe de pédopsychiatrie du CHU Robert Debré, à l'origine du site Clépsy
  • Partenaires : Fondation Bettencourts Schueller, APHP, Fondation Fondamental, Inerm, Santé Publique France, UPMC, l'Assurance Maladie, UPEC, CHV, CEA, CNRS, IPNP, Capgemini, Université Paris-Saclay, Université de Paris, CHU Paris, ENS, Fondation Aésio


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Tu dis tu stoppes

Créer une série télévisée à destination des 6-8 ans, complétée d'un kit pédagogique distribué dans les écoles, sur le sujet des violences (violences sexuelles, harcèlement, discrimination…), afin de sensibiliser les enfants à l’importance de la parole pour lutter contre ces violences dont ils peuvent être victimes ou témoins.
La proposition citoyenne

"Il faut sensibiliser les enfants sur le fait qu’aucune forme de violence n’est acceptable (qu’elle soit physique, verbale, ou psychologique)" Isabelle

La problématique

Inceste, violences sexuelles, harcèlement : les enfants victimes de violences n’ont souvent pas conscience d’être victime et n’osent pas en parler. Il faut briser les tabous, libérer la parole (et l’écoute) et ce dès le plus jeune âge. Face à l’ampleur des violences que subissent les enfants et à leurs diversités, cette série animée, relayée par l’ensemble des chaînes TV, sensibilisera les enfants sur l’importance de la parole.

Objectif

80% des 6-8 ans voient ou entendent parler de la série d’ici à fin 2024.

Résultats et perspectives

Une série de 13 épisodes a été créée, abordant chacun un type de violence auquel peuvent faire face les enfants. Chaque épisode invite les enfants à identifier un adulte de confiance et à lui parler des violences subies. 

Les épisodes seront diffusés à partir de janvier 2024 sur toutes les chaînes de télévision partenaires, un dispositif exceptionnel qui permettra de sensibiliser un maximum d’enfants. Une mesure d’impact détaillée sera réalisée suite à la diffusion des épisodes (nombre de vues, impact sur les enfants)

Les acteurs engagés
  • Producteur : 2 Minutes, en partenariat avec Dominique Poussier, ancienne directrice des programmes jeunesses de TF1
  • Ecriture : Franck Salomé, Nicolas Sedel, Fernando Worcel
  • Illustration : Serge Bloch
  • Contributeurs : Association Enfance et Partage, Bayard, Mediawan, France TV, TF1, Gulli, Fonders Future Act, Canal +, Disney Channel.
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Détection, signalement

E-learning santé

Accompagner les professionnels de santé, en contact avec les enfants, dans la détection et le signalement des violences chez les enfants grâce à une sensibilisation par une formation gratuite en ligne.
La proposition citoyenne

“Il faut former les professionnels de santé à repérer les troubles comportementaux, conséquences d’abus chez enfants et adultes” - Jeanne

La problématique

Avec seulement 5 % des signalements d’enfants en danger réalisés par les médecins, le secteur médical est celui qui réalise le moins de signalements de ce type, alors que les professionnels de santé sont en contact régulier avec les enfants. Le manque de formation et la peur de se tromper peuvent expliquer ces chiffres. Il est crucial d’agir afin d’augmenter le nombre de signalements de la part des personnels soignants. La formation permet la sensibilisation des professionnels de santé sur le repérage des violences faites aux enfants ainsi que sur l’accueil de la parole et la remontée d’information.

Premiers résultats
  • 17 intervenants spécialisés en protection de l'enfance mobilisés
  • 200 000 professionnels de santé mobilisés pour suivre la formation.
  • Intégration de la sélection officielle du Prix Galien 2023, prix de médecine.
Les acteurs engagés

Porteur : Ma Formation Médicale

  • Porteur : Ma Formation Médicale
  • Partenaires : Société Française de Pédiatrie Médico-légale, Nos Epaules et nos ailes, Wavestone, Fondation Crédit Agricole, Fondation Usagers du système de santé.
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Violences, parlons-en

Développer une plateforme destinée aux élèves, aux parents et aux professeurs divisée en 3 niveaux pour détecter et signaler les violences : un site d'information national, une page par territoire, accessible à tous les utilisateurs de l'ENT, et un dispositif par établissement pour trouver de l'aide et mettre en avant les initiatives existantes.
La proposition citoyenne

"Il faut un système décentralisé des signalements judiciaires et administratifs pour les enfants en danger, pour renforcer le suivi des mineurs" - L'Enfant Bleu  

"Il faut la mise en place d'une procédure d'urgence si un acteur (école, assistante sociale, médecin...) identifie un enfant maltraité" - Sandrine

La problématique

Le rôle de l’école est clé pour détecter les violences que subissent les enfants, à l’école ou ailleurs. L’Education Nationale est le plus important pourvoyeur d’informations préoccupantes aux départements. L’action "Violences, parlons-en" vise à améliorer et optimiser les remontées des violences faites aux enfants dans un cadre global (intrafamilial, scolaire, cyber, autres) en capitalisant sur les espaces numériques de travail (ENT) déjà utilisés par les élèves et le personnel éducatif, grâce à une plateforme permettant de sensibiliser les élèves / encadrants / parents sur les violences et de faire remonter des faits de violences.

Résultats et perspectives
  • 250 000 enfants auront accès à la page : 183 lycées de la région Hauts-de-France participent à la phase d’expérimentation et 678 collèges de la Région Hauts-de-France participent à partir de novembre
  • 850 000 adultes (parents, enseignants, personnel académique).
  • 30% des collèges et lycées couverts
Les acteurs engagés
  • Porteur : Edifice
  • Partenaires : 119, l'académie d'Amiens, l'académie de Lille, la Région des Hauts de France
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Procédures judiciaires & sanctions

Accompagner la parole

Accompagner le déploiement d’Unités d’Accueil Pédiatriques pour Enfants en Danger (UAPED) à l’hôpital pour les enfants victimes de violences, afin de garantir que chaque enfant soit reçu dans les bonnes conditions, par des professionnels formés et sans avoir besoin de se déplacer loin de son domicile.
La proposition citoyenne

"Il faut une salle dédiée au recueil de la parole de l’enfant victime pour des enregistrements réutilisables par tous acteurs de la justice" Face à l'inceste (ex Aivi)

La problématique

Un enfant victime doit pouvoir témoigner dans les meilleures conditions possibles. Il doit pour cela se sentir en confiance, ne pas avoir à répéter des dizaines de fois son témoignage, parler à des personnes formées au recueil de sa parole. Les UAPED sont des unités pédiatriques spécialisées situées dans les hôpitaux, qui accueillent les enfants victimes pour envisager une prise en charge adaptée à leurs besoins, sur orientation d'un professionnel de santé ou du parquet pour y être auditionnés. L’action Accompagner la parole vise à accélérer le déploiement d’UAPED, qui permettent aux enfants de témoigner dans un lieu sécurisé.

Premiers résultats et perspectives
  • 86 UAPED actuellement ouvertes sur l'ensemble du territoire national, 14 UAPED supplémentaires en cours d'ouverture.
  • 44 UAPED en projet
  • 200 enfants en moyenne pris en charge chaque année par UAPED (chiffre variable en fonction de la taille de l’UAPED et de sa localisation)
Les acteurs engagés
  • Porteur : La voix de l'enfant
  • Partenaires : Ministère de la santé et de la prévention, direction générale de la cohésion sociale, HABA, Fondation des hopitaux
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Prise en charge

Se reconstruire ensemble

Offrir une aide psychologique aux enfants victimes de harcèlement au travers de groupes de parole en ligne et proposer un soutien à leurs parents grâce à un accompagnement individualisé avec un psychologue spécialisé.
La proposition citoyenne

“Il faut proposer un travail thérapeutique aux enfants victimes pour qu’ils puissent se réparer et grandir sereinement” - Caroline

La problématique

1 jeune sur 3 souffre des conséquences du harcèlement et risque d’adopter des comportements à risque.  Leur parcours de reconstruction est long et les parents se sentent souvent démunis pour les accompagner. Le dispositif “Se reconstruire ensemble” propose un soutien psychologique aux jeunes victimes de harcèlement.

Objectif
  • Créer des groupes de parole destinés aux enfants victimes de harcèlement. Proposer également un accompagnement aux parents pour les aider et impulser une dynamique sur les territoires pour pouvoir assurer le  suivi de 1000 à 1200 enfants sur 16 territoires
  • Mettre en place un dispositif de psychologues dédiés à ces sujets permettant un accompagnement individuel et collectif à travers un groupe des victimes de harcèlement.

Résultats

  • 406 jeunes ont reçu un accompagnement psychologique via le dispositif sur l'année 2022-2023
  • 3104 jeunes ont bénéficié des actions de sensibilisation du dispositif sur l'année 2022-2023

Les acteurs engagés
  • Porteur : Les centres relier
  • Partenaires : Groupe Dassault, Fondation Ronald McDonald, Fondation SNCF, Fondation Crédit Mutuel, Fondation Aésio


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App 3018

Développement d'une application faciaux enfants victimes de cyberharcèlement, facilitant la prise en charge psychologique et juridique d’un enfant victime de cyberviolences par le 3018. Cette application est conçue pour offrir une assistance rapide aux jeunes victimes de harcèlement en ligne. Elle permet d'être mis en relation avec des professionnels du 3018, avoir un "coffre-fort" sécurisé pour stocker les preuves de harcèlement, recevoir des conseils et détecter et détecter les signes de harcèlement.
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La proposition citoyenne

"Il faut donner plus de moyens et organiser la lutte contre le cyberharcèlement" - Pierre

La problématique

12% des 8/18 ans ont déjà été confrontés à une situation de cyberharcèlement. Ces actes peuvent avoir de graves conséquences sur la santé physique ou morale de la victime, tout particulièrement si elle est jeune.

Objectif

Permettre à 10 000 enfants d'être pris en charge plus facilement par e-Enfance.

  • 43 000 téléchargements de l'application depuis son lancement (28% des sollicitations reçues par le 3018 se font désormais via l’application )
  • 20 000 sollicitations du 3018 entre janvier et aout 2023 (+38% de sollicitations en 1an)
  • Depuis fin septembre 2023, le 3018 est le numéro unique pour les situations de harcèlement scolaire et cyberharcèlement subis par les mineurs.
Les acteurs engagés
  • Porteur : Association e-Enfance / 3018
  • Partenaires : Le Groupe Dassault, La Banque Postale, Devoteam, Orange
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