Le 8 septembre, le Centre Hospitalier de la Côte Basque a inauguré, à Bayonne, une Unité d’Accueil Pédiatrique Enfants en Danger (UAPED). Le lendemain, une autre de ces unités a été ouverte à l’hôpital de la Timone, à Marseille, en présence de Brigitte Macron, du Garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti, du ministre de la Santé François Braun, de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance Charlotte Caubel, et de Martine Brousse, présidente de La Voix de l’Enfant, l'association à l’origine de ce dispositif depuis la fin des années 1990. 

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Lors de la grande consultation citoyenne menée par Make.org sur la Protection de l’Enfance, la nécessité de favoriser la parole des enfants et de les écouter davantage, mais aussi d’améliorer la prise en charge psychologique et le suivi judiciaire des enfants victimes avaient été plébiscitées. C’est pour répondre à cette volonté citoyenne que Make.org Foundation accompagne La Voix de L’Enfant dans le déploiement de nouvelles UAPED partout en France.

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Ces unités ont pour objectif d’améliorer la prise en charge des enfants victimes de violences, physiques, sexuelles ou psychologiques. Pour faciliter leur parcours, ils sont entendus dans un lieu unique, par une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, pédopsychiatres, psychologues, mais aussi gendarmes, policiers, magistrats, services sociaux... Cette équipe réalise l’audition filmée de l’enfant - lui évitant ainsi de répéter à plusieurs reprises son témoignage -, un examen médico-légal, et assure une évaluation psychologique. Les auditions se déroulent dans une salle équipée pour les enfants, avec un mobilier adapté, des jeux, et munie d’une vitre sans tain pour permettre à l’ensemble des intervenants d’y assister.

“La parole de l’enfant victime doit être recueillie dans les meilleures conditions possibles, dans un lieu protecteur, sécurisant et aménagé, explique La Voix de l’Enfant dans sa présentation du dispositif. A cet effet, les UAPED ont donc pour objectif de concilier, d’une part, la prise en compte de la souffrance de l’enfant sur le plan médical, psychologique et social et d’autre part, de répondre aux nécessités de l’enquête et/ou de l’instruction judiciaire ayant pour finalité de parvenir à la manifestation de la vérité.”

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