Casier judiciaire vierge : non. Il n'empêchera pas les dérives. Le secret des affaires couvre corruption ou détournement, les bataillons d’avocats évitent une condamnation (Total/AZF). Mais il écartera des travailleurs condamnés pour avoir dénoncé une pollution, lutté contre la fermeture d’une entreprise, manifesté avec les gilets jaunes, etc. Pour les élus : indemnité correspondant au salaire d’un travailleur qualifié, révocabilité à tout moment en cas d’engagement non tenu.
Embaucher d'urgence dans tous les hôpitaux, les Ehpad publics, les maisons de santé. Soulager les soignants en embauchant des paramédicaux, agents de services hospitaliers, brancardiers. Rouvrir les lits, rouvrir les maternités, les soins de proximité. Orienter les jeunes médecins vers les déserts médicaux en aidant leur installation. Augmenter les salaires de 300, 400 ou 500 €, pas de salaire en dessous de 2 000 €. Financer en prenant sur les 137 milliards de profits des firmes du CAC40.
Pour vivre dignement : 2 000 euros minimum pour les salaires, les pensions et allocations. Augmentations de 300, 400 ou 500 € et indexation automatique sur la hausse des prix. Prendre sur les milliards de profits qui proviennent des richesses produites par l’ensemble des travailleurs. Exiger l’application de la loi pour garantir l’égalité des salaires femmes/hommes. Écart encore creusé au détriment des femmes. Sanctionner les entreprises y compris au pénal en cas de non respect.
Il manquait 3 milliards en 2021 pour la formation professionnelle. Il faut embaucher. À l’école, surtout dans les classes essentielles à l’apprentissage du langage, de l’écriture et surtout dans les quartiers populaires. Le chômage, la diminution des réseaux associatifs, des organisations d’habitants contribuent à l’augmentation des incivilités. Le travail à l’inverse donne un cadre de vie et une dignité. Enseigner les premiers soins dès l'enfance comme on apprend à lire et à écrire.
Les 450 000 personnes travaillant dans les commerces de proximité et les populations locales sont victimes des grands groupes financiers de la grande distribution avec la complicité de l’État. La TVA rapporte 97,5 milliards d’euros, le double de l’impôt sur les sociétés. Taxe injuste car elle est payée par les classes populaires, les chômeurs, les smicards, les SDF ! Le taux d’imposition sur les bénéfices est de 25%. Il était à 51% sous Giscard. Il faut supprimer la TVA et taxer les profits.
Un élu qui n’exerce pas son mandat sans raison valable doit être révoqué. Le vote blanc doit être pris en compte dans le calcul des résultats. Une vraie démocratie signifierait que les choix faits pour la population ne dépendent pas des hauts sommets de la finance et des groupes capitalistes. Il faut donc lever les secrets industriels, des affaires, du commerce. Cela montrerait à tous que des milliards sont disponibles pour financer les services publics et embaucher le personnel nécessaire.
Sans personnel et budget pour la prévention, toute protection est inefficace, la répression aussi. #meetoo a permis de libérer la parole sur le viol et le harcèlement sexuel la vague. Tant mieux. La justice n'est pas la même, suivant que vous soyez riche ou pauvre. Il faut de l’argent pour se défendre face à des rouages complexes. Quant à la justice au sein de certaines entreprises, elle n’est pas loin de la dictature. Un travail d’intérêt général est toujours préférable à l’incarcération.
La taxation des grandes fortunes est si faible qu’elles ont explosé. Le taux d’imposition sur les bénéfices a encore baissé sous M. Macron : 25% contre 51% sous Giscard ! C’est dire le niveau de parasitisme auquel l’économie capitaliste est parvenue ! Je ne propose ni un bon « taux » ni un « partage des richesses » mais une réorganisation de fond en comble de la société. L’expropriation des grandes fortunes et des grandes sociétés dont elles sont propriétaires sera une mesure de salut public.
Il faut déconjugaliser l’AAH, garantir un revenu pour les aidants familiaux, arrêter la précarité, les temps partiels imposés des aides à domicile, embaucher en masse dans les Ehpad publics. En 2006, le taux d’encadrement prévu était de 1 professionnel pour 1 résident, il est de 0,62 aujourd’hui ! Pas un salaire inférieur à 2 000 €. Arrêter la course à « l’or gris » des Ehpad privés. Permettre l’euthanasie pour les personnes en phase terminale, sous réserve de garde-fous dans l’intérêt du malade.
Je suis pour l’évolution si c’est une amélioration, mais ce n’est pas aux travailleurs de subir les conséquences financières de ces mesures. Elles devraient être soumises au contrôle de la population dans leur élaboration et leur application. Cela implique la levée du secret commercial, industriel et financier. Grâce à un tel contrôle dans le passé, combien de morts auraient pu être empêchés en dénonçant les industriels qui sciemment continuaient à utiliser l’amiante ?
Je défends la priorité du transport ferroviaire des passagers et des marchandises. Cela inclut bien sûr la restauration des réseaux secondaires (réclamée par les collectifs d’usagers) et la réouverture des gares fermées. Tout ce qui a été bradé par les autorités obnubilées par des économies à courte vue. Car en dépit des alertes sur les risques écologiques, le transport terrestre de marchandises est essentiellement réalisé par la route du fait de la réduction du transport ferroviaire.
Le monde agricole, c’est d’un côté les petits paysans et de l’autre, les gros, voire les très gros agriculteurs. 18% des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté (13 000€), 100 000 exploitations ont disparu en dix ans. Il faut prendre sur les profits des Lactalis, des gros céréaliers ou de l'industrie agroalimentaire pour aider les petits exploitants. Ils doivent avoir de quoi vivre de leurs terres, de leurs exploitations, pas de mourir étranglés.
La crise économique a permis l’enrichissement spectaculaire des grandes fortunes qui se réalise sur le dos des travailleurs. Il faut que les travailleurs fassent entendre leurs intérêts d’exploités.
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