Mettre fin aux pratiques agricoles intensives destructrices des sols et de la biodiversité
Favoriser les pratiques d'agro-écologie
Améliorer le système de rémunération des agriculteurs
Il faut sortir en urgence de l'élevage intensif, source de pollution (azote, algues vertes en Bretagne et Pays–Bas).
Il faut cesser la vente et l'utilisation des pesticides dans l'agriculture et ailleurs, la pollution des sols et de l'eau étant gravissime !
Il faut replanter des haies diversifiées autour de chaque parcelle agricole afin de compenser les pertes induites lors du remembrement.
Il faut favoriser nos petits élevages à l'ancienne sur prairie et taxer l'importation de viande industrielle pour aider nos éleveurs français.
Il faut que les agriculteurs de France soient reconnus, respectés et surtout qu'ils puissent vendre leurs produits à un prix rémunérateur.
Il faut que les agriculteurs soient mieux rémunérés des produits vendus aux industriels.
Découvrez les mesures concrètes proposées par les candidats à l’élection présidentielle 2022 qui ont répondu à cette priorité citoyenne. Par souci d’équité, les noms des candidates et des candidats s’affichent ci-dessous par ordre aléatoire.
Les agriculteurs sont en première ligne pour défendre l’écologie de nos territoires et en particulier nos paysages, et je propose de reconnaître leur contribution au bien commun par une rémunération spécifique. Je veux que nos agriculteurs soient mieux rémunérés. Cela passe par de justes prix, l’allègement des charges, la fin des surtranspositions et des normes excessives, et la prise en compte des services environnementaux rendus, comme le stockage du carbone.
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Nous interdirons glyphosate et néonicotinoïdes, encouragerons l’installation de nouveaux agriculteurs, interdirons les fermes-usines, renforcerons les lycées agricoles, refondrons la Politique agricole commune (PAC) et l’ensemble des aides publiques agricoles, instaurerons un protectionnisme écologique, mettrons en place des prix planchers et un coefficient multiplicateur pour garantir la rémunération des agriculteurs et limiter les marges de la grande distribution.
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- Soutenir une agriculture à la fois moderne et respectueuse du sol et de la terre et favoriser les agriculteurs français. - Revaloriser de 30% l’aide à la conversion à l’agriculture biologique. - Privilégier les circuits courts dans le domaine agricole. - Encourager une agriculture de régénération des sols. - Mettre fin aux subventions des activités contraires à la dignité animale.
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Malheureusement nombre de nos paysans vivent dans des conditions inacceptables. Mon programme vise à garantir aux agriculteurs des prix respectueux de leur travail et renégocier certaines marges abusives de la grande distribution. En parallèle, j’exclurai l’agriculture des traités multilatéraux de libre-échange et je revaloriserai les aides agricoles. Finalement, nous mettrons en œuvre une grande politique de lutte contre l'artificialisation et un plan de soutien à l'agriculture biologique.
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L’agroécologie doit viser l’amélioration continue de la production alimentaire, payée au prix juste au producteur, nous permettre de sortir de l’usage des engrais de synthèse et des pesticides, de manière rapide comme le glyphosate, ou encore les néonicotinoïdes qui seront effectivement interdits d’usage dans les 100 premiers jours du quinquennat. Cibler les aides sur des modèles agroécologiques autour de la polyculture-élevage, protecteurs de la qualité des sols et de la captation du carbone.
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Nous libérerons l’agriculture de l’élevage industriel et de la course au toujours plus, qui ruine les paysans, notre santé, maltraite les animaux et abîme l’environnement. Nous mobiliserons le levier de la restauration collective et de la commande publique pour transformer l’agriculture de notre pays, au bénéfice des agriculteurs et des consommateurs. Notre objectif pour la restauration collective, c’est une alimentation 100% biologique, plus végétale et plus locale, de qualité et équitable.
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Affecter 3 milliards d’euros par an aux campagnes, grande cause nationale. Revoir la distribution de la PAC pour que les aides aillent aux paysans qui respectent leur terre et leurs bêtes, non à la spéculation foncière. Doter toutes les filières des outils de première et deuxième transformation au plus près des territoires de production. Mettre en place un « ticket paysan » pour soutenir les circuits courts, sur le modèle des « tickets-restaurants » en faveur des agriculteurs locaux et régionaux.
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Le monde agricole, c’est d’un côté les petits paysans et de l’autre, les gros, voire les très gros agriculteurs. 18% des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté (13 000€), 100 000 exploitations ont disparu en dix ans. Il faut prendre sur les profits des Lactalis, des gros céréaliers ou de l'industrie agroalimentaire pour aider les petits exploitants. Ils doivent avoir de quoi vivre de leurs terres, de leurs exploitations, pas de mourir étranglés.
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Plus de 50 000 agriculteurs sont engagés dans la transition agro écologique. Le revenu agricole de tous a été défendu. La surface cultivée en bio a plus que doublé. Pour plus de qualité et plus d’indépendance : - 100 000 agriculteurs engagés, avec des exigences et aides à la conversion au bio plus ambitieuses. - Plus d’investissements pour trouver des alternatives à l’utilisation des pesticides. - Une nouvelle génération d’agriculteurs avec une loi d’orientation pour l’avenir agricole.
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Loi pour garantir des prix de base rémunérateurs du travail paysan, programme d’installation de jeunes paysans vivant convenablement sans être contraints d’agrandir leurs exploitations. Des dotations leur seront attribuées selon des critères d’éco-conditionnalité et de durabilité. Mise en place d’un processus de transition agro-écologique et (agro-forestier) de la production agricole pour une alimentation de qualité. La loi Chassaigne sur l’augmentation des retraites agricoles sera prolongée.
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Nous empêcherons la grande distribution d’imposer ses prix aux producteurs en mettant fin aux regroupements de plusieurs enseignes dans les centrales d’achat. Nous privilégierons les circuits courts en augmentant la part de produits locaux dans la restauration collective en entreprise et dans les écoles. Nous interdirons les importations de produits agricoles que les agriculteurs français n’ont pas le droit de produire en France compte tenu des normes de production françaises et européennes.
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Interdiction des intrants chimiques. Pour les circuits courts, aide aux filières autogérées et aux coopératives de production et de transformation. Vers le tout biologique sur 10 ans. Stop à l’élevage industriel, reconversion vers des modes d'élevage respectueux des animaux, des éleveur-euses et des consommateur-trices. Moratoire sur les dettes des agriculteurs·trices. Fonds public d’acquisition de foncier pour l’installation de jeunes agriculteurs·trices. Bâtir une sécurité sociale de∞l'alimentation.
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Les propositions ci-dessous sont issues des propositions les plus consensuelles de la consultation MaFrance2022 sur lesquelles nous avons construit l’Agenda citoyen. Chacune des 12 idées de l’agenda est composée de dizaines (voire centaines) de propositions défendant le même propos et qui ont été plébiscitées par les citoyens.
Les propositions que vous pouvez lire ci-dessous sont extraites de ce regroupement de propositions plébiscitées et illustrent bien les attentes citoyennes sur ce sujet pour l’élection présidentielle.