Un casier judiciaire vierge n’est pas déterminant : des militant·e·s ont été condamné·e·s pour des actions de désobéissance ou de solidarité alors que des responsables politiques ont bénéficié d'amnisties scandaleuses malgré leur culpabilité évidente pour abus de biens sociaux, détournements de fonds, viols… Nous portons un programme de rupture avec la Ve République, pour des représentant·e·s issu·e·s des entreprises et des quartiers avec un revenu limité au salaire médian.
Embauche de 100 000 hospitaliers·ères. Revalorisation de 400€ par mois des salaires. Arrêt des fermetures de lits, réouverture et extension des hôpitaux de proximité, avec au moins un service d’urgence, une maternité, un bloc opératoire. Des formations médicales, paramédicales sous le statut de travailleur·euse en formation avec engagement à servir dans le service public. Pour les personnes en situation de handicap : gratuité des frais de santé et d’appareillage et embauches massives dans les MDPH.
Augmenter tous les salaires de 400€ par mois, pas un revenu inférieur à 1 800€ net, indexation des salaires sur les prix. Augmentation des allocations chômage, adulte handicapé·e·s et du minimum vieillesse à hauteur du salaire minimum. Egalité de salaires et de carrière entre les hommes et les femmes, sanctions pour les entreprises qui ne la respectent pas. Rétablir un impôt sur la fortune et taxer les revenus avec une tranche de prélèvement à 100% à partir de cinq fois le SMIC.
Interdiction des stages non rémunérés, pas de salaire d’apprenti en dessous du SMIC. Pas plus de 20 élèves par classe ! Retour aux diplômes nationaux, à commencer par le baccalauréat. Fin de Parcoursup, suppression de la sélection à l’entrée de l’université. Éducation antisexiste, à la sexualité et au consentement. Nous défendons une éducation pluridisciplinaire et polytechnique, de la maternelle à l’université, ainsi qu’une formation culturelle et sportive, une éducation sans concurrence.
Relocalisation massive de la production, développement de la capacité de tous les peuples à produire ce dont ils ont besoin, en premier lieu leur nourriture. Décentralisation de la production d’énergie, rapprochement des lieux de consommation. Suppression de la TVA, impôt profondément injuste, à commencer par les produits de première nécessité. Réquisition des grandes entreprises de l’énergie, pharmaceutiques, du transport et des secteurs clés de l’industrie pour les sortir des logiques marchandes.
Mise en place de mesures de démocratie directe type référendum d’initiative citoyenne (RIC). Proportionnelle intégrale à toutes les élections, interdiction du cumul des mandats, limitation du nombre de mandats consécutifs, révocabilité des élu·e·s. Les niches fiscales qui représentent près de 200 milliards d’euros d’aide aux grands groupes capitalistes doivent être ré-orientées pour développer les services publics et assurer la transition écologique.
Abrogation de la loi sécurité globale, retrait du nouveau schéma national du maintien de l’ordre, retrait du décret sur l’extension du fichage. Généralisation des alternatives à la prison, application du code du travail pour les prisonniers.ères. Arrêt de la répression dans les quartiers populaires et contre le mouvement social, amnistie des Gilets Jaunes.
Renforcement de la législation, sanctions dont la confiscation des avoirs dissimulés. Suppression des dispositifs d'optimisation fiscale permettant à de grandes entreprises d’avoir un taux d’imposition inférieur à celui des PME/TPE et à certains riches de minorer scandaleusement leur impôt. Dans le cadre d’une réforme fiscale globale (augmentation de la progressivité), suppression des niches fiscales et des dispositions telles que la PFU. Nationalisation des banques et fin du secret bancaire.
Il est urgent de mettre en place un service public du 4ème âge, en structure ou à domicile, de petite taille, avec du personnel formé et en nombre suffisant. Il faut l’accompagner d’un plan emploi-formation de 200 000 postes. Les actionnaires qui se remplissent les poches de «l’or gris» (Orpea, Korian...) doivent être expropriés. La société doit prendre en charge les dernières années de nos aîné·e·s, avec financement par la Sécurité sociale.
Imposer aux entreprises de supprimer les emballages inutiles, de basculer sur des conditionnements réutilisables. La conception de produits obsolescents doit faire l’objet de sanctions contre les entreprises qui la pratiquent. Le recyclage des déchets restants doit être pris en charge localement, pas d’expédition à l’autre bout du monde ! Taxer les revenus à 100% au-delà de cinq fois le SMIC permettra de diminuer la consommation des plus riches qui sont ceux qui polluent le plus.
Développement de l’offre de transports en agglomération et en zone rurale. Création de régies publiques sous contrôle des salarié·e·s et des usager·e·s. D’un point de vue écologique, il est nécessaire de réduire le transport des marchandises en réorganisant et en localisant les productions. Priorité au fret fluvial et ferroviaire. Réouverture des lignes ferroviaires fermées et développement de nouvelles lignes. Réduction drastique du transport aérien, qui doit être interdit sur les circuits courts.
Interdiction des intrants chimiques. Pour les circuits courts, aide aux filières autogérées et aux coopératives de production et de transformation. Vers le tout biologique sur 10 ans. Stop à l’élevage industriel, reconversion vers des modes d'élevage respectueux des animaux, des éleveur-euses et des consommateur-trices. Moratoire sur les dettes des agriculteurs·trices. Fonds public d’acquisition de foncier pour l’installation de jeunes agriculteurs·trices. Bâtir une sécurité sociale de∞l'alimentation.
Philippe Poutou, issu d’une famille populaire, vit à Bordeaux. Il a été ouvrier dans l’automobile mais, après une mobilisation pour l’emploi, ses collègues et lui ont été licenciés. Il est élu municipal.
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