Les élu-es écologistes s’engagent à ne pas cumuler plus de 3 mandats dans le temps, et se tiennent à la plus stricte probité en matière de cumul des fonctions, pour pouvoir s’engager pleinement sur leur mandat. Les écologistes ont toujours été en avance sur la parité, sur le refus du cumul des mandats ou des indemnités. Les déclarations d’intention doivent se transformer en actes, et on en est encore loin. Les responsables politiques ne doivent pas bénéficier de régime de faveur.
Nous proposons un plan d’urgence pour sauver l’hôpital public, qui passe par la reprise de sa dette et l’embauche de personnels. Pour lutter contre les déserts médicaux, nous voulons instaurer une obligation temporaire d’exercer dans les territoires les moins dotés. Nous voulons améliorer les conditions concrètes de vie des personnes en situation de handicap, c’est l’enjeu de l’accessibilité universelle. Nous améliorerons la rémunération des professionnels qui accompagnent le handicap.
Pour éradiquer la précarité des jeunes, nous instaurerons un revenu citoyen de 918 euros par mois, accessible dès 18 ans. Nous augmenterons immédiatement le SMIC de 10% pour atteindre à la fin du mandat 1 500€ net, et procéderons à la revalorisation du point d’indice. Nous remonterons l’Allocation de solidarité retraite pour les personnes âgées (ASPA) au niveau du seuil de pauvreté. Nous mettrons en place une pension de retraite minimum à taux plein au SMIC et l'âge du taux plein à 65 ans.
Nous soutenons le principe d’un socle de savoirs fondamentaux. Pour y parvenir, les moyens de l’école doivent être renforcés là où les conditions d’apprentissage sont les plus dégradées. Nous voulons ouvrir pour tous les élèves des espaces de « savoirs pratiques », élargis à des champs de compétences communs : jardinage, réparation, cuisine, construction… Sous la responsabilité des équipes éducatives, nous voulons ouvrir le collège à des partenariats avec des associations ou des lieux culturels.
Nous voulons engager la réindustrialisation écologique en faveur de l’emploi local dans notre pays, d’abord par un grand plan d’investissement dans la transition écologique, chiffré à 25 Mds €/an avant la guerre en Ukraine. Il s’agit maintenant de se libérer plus vite de notre dépendance fossile. Retrouver notre souveraineté à l’échelle européenne par un Buy european act, l’ajustement carbone aux frontières. Enfin, nous voulons moduler le taux de la TVA en fonction de l’impact environnemental.
Nous reconnaitrons le vote blanc comme suffrage exprimé. Nous voulons abaisser la majorité électorale à 16 ans pour permettre la participation des jeunes. Nous proposerons de limiter à deux le nombre de mandats exécutifs locaux (mairies, intercommunalités, conseils départementaux, conseils régionaux) consécutifs. Nous élargirons le droit de vote aux élections locales. Enfin, nous souhaitons généraliser l’usage de l’open data, pour améliorer la transparence des décisions publiques.
Nous augmenterons le budget annuel de la justice d’au moins 1 milliard d’euros sur le quinquennat, pour arriver au niveau de nos voisins européens. Cela signifie le recrutement de 3 000 magistrat·es et 8 000 agent·es des tribunaux. Nous investirons 1 Md € dans l’accompagnement des femmes victimes de violences. Nous instaurerons l'imprescriptibilité des viols sur mineurs. Nous procéderons à une révision générale des peines, en réexaminant notamment les peines de prison de courte durée.
Nous lancerons un grand plan de lutte contre l’évasion et la fraude fiscale. Au niveau national, nous renforcerons les moyens de l'administration. Au niveau européen, nous compléterons l’accord international sur la taxation des multinationales (y compris GAFAM) par un registre public des trusts, nous étendrons la liste des paradis fiscaux où ne figurent pas nombre de pays impliqués dans les Pandora Papers.
Nous développerons les droits à la formation, au répit et à la retraite des aidants. Nous revaloriserons les salaires et les conditions d’exercice des professionnels et revaloriserons l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Nous interdirons les nouvelles installations d’établissement à but lucratif. Nous veillerons à l’application d’un ratio minimal de 0,8 ETP par résident. Nous garantirons le droit à une fin de vie digne, choisie et apaisée et renforcerons les moyens en soins palliatifs.
Nous lutterons contre l’obsolescence des appareils électroniques. Nous étendrons les délais de garantie de 5 à 10 ans. Nous soutiendrons le réemploi et la réparation. Nous soutiendrons le développement des filières de la réparation, du réemploi et du recyclage. Nous instaurerons un objectif de 50% de vrac alimentaire dans les surfaces de plus de 400m2 d’ici 2030 et la mise en place obligatoire d’un système territorialisé de consigne du verre dès 2025.
Nous investirons plus de 4 Mds € supplémentaires par an pour moderniser le réseau ferroviaire, rénover les lignes et moderniser le matériel roulant. Nous rendrons obligatoire le forfait mobilité durable et augmenterons son plafond à 1 000 euros par an et par salarié·e. Nous soutiendrons la mise en place de voies dédiées au covoiturage sur les grands axes. Nous mettrons en place un “ticket climat-liberté” global pour favoriser les mobilités notamment des plus jeunes.
Nous libérerons l’agriculture de l’élevage industriel et de la course au toujours plus, qui ruine les paysans, notre santé, maltraite les animaux et abîme l’environnement. Nous mobiliserons le levier de la restauration collective et de la commande publique pour transformer l’agriculture de notre pays, au bénéfice des agriculteurs et des consommateurs. Notre objectif pour la restauration collective, c’est une alimentation 100% biologique, plus végétale et plus locale, de qualité et équitable.
Originaire de Picardie, il s’engage dans une ONG au Burkina Faso et au Bangladesh après des études d’économie, avant de rejoindre Greenpeace comme directeur des campagnes. Il est député européen depuis 2009.
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